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Tension artérielle : origine, complications et traitements

- Karine Fay

Tension artérielle : origine, complications et traitements

Vous allez découvrir dans cet article pourquoi utiliser un tensiomètre !

Etat de l’hypertension en France et dans le monde

L’hypertension artérielle est l'une des affections cardiovasculaires les plus meurtrières au monde, responsable de 9.4 millions de morts par an, selon un rapport de l’HAS publié en 2013, dont 51 % de décès par accident vasculaire cérébral et 45 % par maladie cardiaque. Source de la haute autorité de santé (HAS)

Bien contrôlée, elle diminue le risque de complications cardiovasculaires graves, d’où l’importance majeure d’une prise en charge précoce et efficace.

Dans le monde

L'hypertension artérielle (HTA) est  le premier motif de consultation en médecine générale et l’une des principales causes de mortalité dans le monde, entrainant près de 8 millions de décès par an. (source OMS)

L’HTA est un facteur de risque rarement isolé : 46 % des hypertendus sont également traités pour un excès de cholestérol, 17 % sont diabétiques et 12 % sont fumeurs 

En France

L’hypertension artérielle est  la maladie chronique la plus fréquente en France  avec 12 millions de patients. L'INSERM estime qu’un adulte sur 3 serait touché.

Qu'est ce que l’hypertension artérielle ?

L’hypertension artérielle appelée HTA, est une maladie cardiovasculaire chronique, caractérisée par une pression sanguine artérielle anormalement élevée, ce qui a pour conséquence une augmentation du travail de la pompe cardiaque et un durcissement des parois des vaisseaux.

On parle d’hypertension artérielle lorsque la pression artérielle reste élevée en permanence selon deux valeurs :

✔️ La valeur haute ou pression systolique mesure la capacité du cœur à propulser le sang vers les artères périphériques lorsqu’il se contracte.

✔️ La valeur basse ou pression diastolique mesure la capacité du ventricule cardiaque à recevoir le sang qui arrive dans les oreillettes par les veines (caves et pulmonaires) lorsque le cœur se relâche.


Valeur normale de la pression artérielle.

La pression artérielle est habituellement comprise entre 10 et 14 pour la pression systolique, et entre 6 et 8 pour la pression diastolique.

Sous-diagnostiquée

La plupart du temps l’hypertension est silencieuse (sans aucun symptôme),raison pour laquelle elle est sous-diagnostiquée. Les chiffres donnés par l’INSERM parlent d’eux-mêmes :

✔️ Seule une personne sur deux aurait connaissance de son hypertension

✔️ Parmi ces personnes, une personne sur deux serait traitée par un antihypertenseur

✔️ Parmi ces personnes traitées, une personne sur deux aurait une tension normalisée et donc ne serait plus à risque;


Responsable d’environ 50% des décès

Une HTA non traitée ou insuffisamment contrôlée diminue l'espérance de vie et peut provoquer de nombreuses complications majeures : infarctus du myocarde, accident vasculaire cérébral (AVC), insuffisance cardiaque ou rénale, artériosclérose, troubles érectiles, déclin cognitif...

→ L’HTA est responsable de plus de 45 % des décès par maladies cardiaques et de 51 % des décès par accidents vasculaires cérébraux et doit être normalisée.

Insuffisamment normalisée

Dans une enquête menée sur la population (Enquête nutrition santé, ENS) de 2006 à 2007, la moitié seulement des hypertendus traités (51 %) avait un contrôle satisfaisant de la pression artérielle.

Quelles sont les valeurs d’une tension dite "normale" ?

La tension artérielle est dite « normale » chez un adulte lorsque :

✔️ La pression systolique est à 120 mmHg quand le cœur se contracte

✔️ La pression diastolique est à 80 mmhg quand le cœur se relâche

→ On estime qu’une tension est qualifiée de normale jusqu'à une valeur de 129/84, et normale haute jusqu'à une valeur de 139/89.

Les différents niveaux de la tension artérielle (Source OMS)

- Élevée

✔️ Systolique : Égale ou supérieure à 140 mmHg

✔️ Diastolique : Égale ou supérieure à 90 mmHg

- À risque

✔️ Systolique : 120–139 mmHg

✔️ Diastolique : 80–89 mmHg

- Normale

✔️ Systolique : Inférieure à 120 mmHg

✔️ Diastolique : Inférieure à 80 mmHg

Une HTA non traitée ou insuffisamment contrôlée diminue l'espérance de vie.

Tableau : échelle de mesure de la pression artérielle


Echelle de mesure de la pression artérielle.

Quand est-on diagnostiqué hypertendu ?

Le diagnostic se fait majoritairement chez le médecin généraliste. L'HTA étant la plupart du temps asymptomatique, c'est souvent par hasard, lors d'une consultation pour une autre raison que celle-ci est découverte.

On qualifie un patient d’hypertendu lorsque l’une ou l'autre des valeurs de la pression artérielle systolique et/ou diastolique mesurée au repos est supérieure ou égale aux valeurs normales : 140 mmHg pour la pression systolique et 90mmHg pour la pression diastolique.

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Pourquoi  surveiller sa tension artérielle régulièrement par une automesure ?

Votre médecin ou votre cardiologue peut vous demander de faire ce protocole d’automesure chez vous, 3 jours avant de venir à son cabinet afin de confirmer un diagnostic d’hypertension, ou de vérifier si votre traitement antihypertenseur est efficace. Cette automesure à domicile permet de supprimer le stress ou émotion intense ressentis chez le médecin, appelé « l’effet blouse blanche ", qui peuvent perturber ces chiffres.

La « règle de 3 » de l’automesure préconisée par la HAS 

La Haute Autorité de Santé préconise cette pratique de l'automesure sur 3 jours minimum pour disposer de 18 mesures valides afin de pouvoir poser un diagnostic fiable et objectif d'une hypertension artérielle. Depuis 2000, la ESH ou Société Européenne d’Hypertension artérielle recommande  ces prises durant 7 jours consécutifs.

Protocole de l'automesure

✔️ 3 mesures consécutives seront espacées d’une à deux minutes le matin avant le petit-déjeuner et avant toute prise de médicaments.

✔️ Ces 3 mesures seront renouvelées de la même manière le soir avant le coucher.

✔️ Elles seront répétées 3 jours de suite.

Auto-mesure de la pression artérielle systolique et diastolique à domicile.

Conduite à tenir

✔️ Asseyez-vous au calme et confortablement sur une chaise et détendez-vous pendant 5 minutes.

✔️ Enfilez le brassard à votre bras nu, en respectant le sens indiqué.

✔️ Fléchissez légèrement votre bras sur la table, le coude à hauteur du cœur.

✔️ Mettez l’appareil en marche et restez immobile durant toute la mesure : le brassard se gonfle, puis se dégonfle automatiquement.

✔️ Lisez les chiffres de la pression artérielle systolique et diastolique qui s’affichent sur l’écran :

→ la pression artérielle systolique correspond à la mesure lorsque le cœur se contracte pour éjecter le sang dans les artères.

→ la pression artérielle diastolique est la mesure obtenue lorsque le cœur se relâche et qu’il se remplit de sang.

✔️ Notez ces valeurs sur un carnet, en précisant la date, le jour et le moment de la mesure (matin ou soir).

✔️ Communiquez toutes ces valeurs à votre médecin afin qu’il puisse établir un diagnostic fiable et précis de votre hypertension. Au total, 18 mesures devront être effectuées sur les 3 jours.


La « Règle de 3 » de l'auto-mesure préconisé par le HAS. Conduite à tenir.


Pourquoi le médecin me prescrit-il un tensiomètre ?

Pour que votre médecin puisse confirmer un diagnostic d'hypertension artérielle ou de vérifier que le traitement qu'il vous a prescrit est suffisamment efficace, il a besoin que vous suiviez le protocole décrit ci-dessus et recommandé par la Haute Autorité de Santé.

L'achat d'un tensiomètre est indispensable pour que vous puissiez faire ces automesures à domicile durant 3 jours. Par la suite, il vous permet également de surveiller régulièrement votre tension artérielle chez vous, dans les meilleures conditions qui soient, pour un meilleur suivi de votre santé.


Faut-il prendre la tension au bras droit ou au bras gauche ?

La pression artérielle doit être mesurée la première fois aux deux bras. Si la différence est significative, l’idéal est de faire ces automesures au bras où les valeurs sont les plus hautes.

 Quels sont les symptômes de l’hypertension ?

Appelée le "tueur silencieux", du fait qu'elle ne présente la plupart du temps aucun symptôme, l'HTA est responsable d'environ 50 % des décès. Sous diagnostiquée, un adulte sur trois est touché et un tiers des personnes hypertendues ignore leur état (source INSERM).

Lorsqu'elle est insuffisamment contrôlée ou lors de fortes poussées hypertensives, l'HTA peut se manifester par divers symptômes :

Symptômes principaux

Palpitations, vertiges, nervosité

Fatigue, somnolence

Troubles de la vision

(mouches devant les yeux)

Maux de tête

permanents ou culminant le matin au réveil dans la région occipitale (nuque et au-dessus) 

Bourdonnements d’oreille

Saignements de nez

Nausées voire vomissements

Engourdissements ou fourmillements

dans les mains et les pieds

douleur dans la poitrine, essouflement


Symptômes de l'hypertension artérielle : maux de tête violents, douleur à la poitrine, nausées, essouflements...


Chez un patient diagnostiqué hypertendu dont la tension est mal contrôlée et/ou présentant un ou plusieurs facteurs de risque (tabagisme, l'obésité...) peuvent apparaître des poussées hypertensives brutales telles que des vertiges, de violents maux de tête ou des difficultés à respirer. Ces signes doivent amener à consulter.


Quelles en sont les causes ?

L’hypertension artérielle peut être classée selon deux types :

L'hypertension artérielle essentielle

Dans 90 % des cas, l'hypertension artérielle est dite essentielle : l’origine est inconnue et n’a pas qu’une seule cause. De nombreux facteurs peuvent être classés comme modifiables ou non modifiables.

→ L'hypertension artérielle secondaire

Dans 10 % des cas, l'hypertension artérielle est dite secondaire : plusieurs facteurs de risque en sont à l’origine dont la prise de médicaments (bronchodilatateurs, anti-inflammatoires…), suite à une maladie :

des glandes surrénales : sécrétion de cortisol ou d’adrénaline

vasculaire : rétrécissement de l’aorte

rénale : insuffisance rénale, sténose de l'artère rénale...

Endocrinienne : diabète, hyperthyroïdie, maladie de cushing…


Hypertension artérielle secondaire :glandes surrénales et endocrinienne, aorte, rein.


Quels sont les facteurs de risque modifiables et les peu ou non modifiables ?

Les facteurs de risque modifiables

 Certains facteurs liés à notre hygiène de vie ont des effets délétères sur la pression artérielle. L’HTA peut diminuer ou disparaître grâce à certaines modifications hygiéno-diététiques telles que :

  • Le diabète: près de 60 % des diabétiques ont une hypertension. Une alimentation saine associée à une activité physique régulière peut diminuer ce risque.
  • Carence en potassium.
  • L’hypercholestérolémie.

Liés aux habitudes de vie

  • Surpoids – obésité : mettre en place des règles diététiques pour perdre un minimum de 10 % du poids.
  • Tabagisme augmente la pression artérielle et à un effet délétère sur le coeur et les artères
  • Sédentarité - manque d’exercice physique
  • Abus d’alcool : au-delà de deux verres par jour chez la femme et trois chez l’homme entraine une augmentation de la PA et peut diminuer l’efficacité des anti-hypertenseurs.
  • Le stress, un sommeil de mauvaise qualité aggravent une hypertension artérielle : yoga, relaxation ou marche quotidienne peuvent contribuer à faire baisser l’HTA.
  • Une alimentation déséquilibrée, notamment une consommation de sel trop importante qui ne doit pas excéder 6 g/jour.

Hypertension et facteurs de risques modifiables : règles hygiéno-diététiques


Les facteurs de risque peu ou non modifiables

De cause en général inconnue, plusieurs facteurs de risque néanmoins, contribuent à l’apparition d’une HTA. Ainsi la perte d’élasticité des artères est le premier facteur de risque de l’HTA impossible à modifier.

  • Le sexe : on estime que 25 % des hommes et 18 % des femmes sont hypertendus
  • Maladie rénale chronique
  • L’âge : son incidence augmente avec l’âge. Ainsi, on ne recense que 10% d’hypertendus chez les 18-34 ans contre 65% après 65 ans et environ 90 % à 85 ans . La pression artérielle augmente naturellement avec l’âge, même pour les personnes en bonne santé. Il faut compter en moyenne une augmentation tous les 10 ans de 0.5 pour la pression systolique et de 0.2 pour la pression diastolique.
  • Le vieillissement : perte d’élasticité des artères
  • Antécédents familiaux : origine génétique → syndrome de Gordon ou hyper kaliémique.
  • Stress psychosocial
  • Petit poids de naissance
  • Catégorie socio-économique défavorisée
  • Apnée du sommeil
  • Grossesse où l’hypertension peut apparaitre. Elle est dite « gravidique » et doit être impérativement surveillée.

Quelles sont les complications de l’hypertension sur la santé ?

Si l’hypertension artérielle n’est pas normalisée, elle peut entrainer de graves conséquences, d’autant plus si elle est associée à d’autres facteurs de risque tel que le diabète, par exemple.

Ces complications sont surtout cardiaques, rénales et neurologiques et peuvent être :

  • Liées à une augmentation de la pression artérielle sur les vaisseaux entrainant une hémorragie.
  • la conséquence d’une augmentation du travail de la pompe cardiaque sur une longue durée dues à la formation de plaques d’athérome qui obstruent les artères.

Complications cardiaques

  • hypertrophie ventriculaire gauche
  • insuffisance cardiaque : le fait que les vaisseaux et artères soient endommagés du fait d’un excès de pression sanguine, le cœur doit travailler plus et se fatigue en provocant des essoufflements.
  • angine de poitrine : altération des artères coronariennes
  • infarctus du myocarde ou crise cardiaque : l’artère coronaire se bouche et empêche le cœur de fonctionner
  • Dissection aortique : trop grande pression au niveau de l’aorte qui entraine un déchirement.

Complications neurologiques

  • AVC Accident vasculaire cérébral qui a 2 origines :

→ Ischémique du à une obstruction d'une artère par une plaque d'athérome (fréquent chez les diabétiques)

→ Hémorragique : dans le cerveau , rupture d’une artère : anévrisme

Encéphalopathie hypertensive

  • Démence artériopathique

Complications rénales

  • Insuffisance rénale : atteinte rénale qui évolue vers l’insuffisance rénale.

Autres Complications

    • Accidents gravidiques chez la femme enceinte qui doit être surveillé de près
    • Artérite des membres inférieurs du à un rétrécissement des artères pouvant entrainer l’amputation.
    • Les atteintes au niveau des yeux dues à des lésions des vaisseaux pouvant conduire à une cécité.

Hypertension et complications cardiaques, rénales, neurologiques et autres complications.


Comment faire baisser une hypertension artérielle ?

Lorsqu’une hypertension est diagnostiquée par le médecin, un ensemble de règles hygiéno-diététiques sont mises en place après une évaluation du comportement alimentaire et physique du patient : le tabagisme, la sédentarité, la surcharge pondérale, le diabète. 


Mesures hygiéno-diététiques  

Des mesures hygiéno-diététiques sont préconisées par la Haute Autorité de Santé (HAS) chez tous les patients hypertendus, quel que soit le niveau de la tension artérielle et accompagné ou non d’un traitement.(Source HAS)

■ limiter la consommation de sel à 6 g/j

■ Réduire sa surcharge pondérale avec  une alimentation riche en fruits et en légumes et pauvre en graisses saturées

■ Pratiquer une activité physique régulière d’au moins 30 minutes  3 fois par semaine

■ limiter la consommation d’alcool à moins de 3 verres de vin par jour chez l’homme et 2 verres de vin par jour chez la femme

■ arrêter le tabac

■ éviter toutes les situations stressante → faire de la marche, du vélo, nager pour faire diminuer le stress.


Les traitements

Voir chapitre suivant


Quels sont les traitements ?

Un traitement n’est pas toujours nécessaire pour  normaliser une hypertension artérielle. De simples règles hygiéno-diététiques peuvent suffire.

Si un traitement s’impose, le médecin ou cardiologue choisira l’antihypertenseur le mieux adapté à votre situation parmi les cinq classes d’antihypertenseurs recommandés en première intention dans l’HTA non compliquée :


Les 5 classes d'antihypertenseurs

■ les diurétiques thiazidiques

■ les bêtabloquants

■ les inhibiteurs calciques

■ les inhibiteurs de l’enzyme de conversion (IEC)

■ les antagonistes de l’angiotensine II (ARAII)

Une monothérapie ou une association fixe d’antihypertenseurs à faible dose sera donnée en première intention. En cas d’insuffisance de traitement ou d’effets secondaires, une bithérapie sera prescrite dans un délai de 4 semaines ou un changement de classe thérapeutique.

Néanmoins, environ 30 % des patients hypertendus ne répondent pas ou insuffisamment aux traitements actuels. D’autres approches thérapeutiques sont à l’étude pour y remédier.

Pourquoi utiliser un tensiomètre à domicile ?

La Haute Autorité de Santé préconise la vérification de la pression artérielle par automesure au domicile des patients afin de confirmer un premier diagnostic médical, ou pour permettre la réévaluation d’un traitement si celui-ci n’est pas normalisé correctement.

Prescription par le médecin ou cardiologue

Lorsque le médecin constate une pression artérielle anormale chez un nouveau patient ou chez un hypertendu insuffisamment normalisé, avant toute prescription, il doit confirmer que ces chiffres sont bien associés à une hypertension et non dus à un stress induit par la consultation (« effet blouse blanche »). Pour s’en assurer, le praticien demande à son patient d’acheter un appareil d’automesure, appelé tensiomètre, afin de procéder à ce que l’on appelle « la règle des 3 mesures» (préconisée par la HAS), pour confirmer son premier diagnostic.

Tensiomètre et mode d'emploi.

PROTOCOLE DE LA REGLE DES 3 MESURES

Le médecin  indique à quel moment il est préférable de faire ces 3 jours d’automesures. En règle générale, elles sont effectuées juste avant la consultation à venir fixée au préalable. Au cas où un  traitement est déjà en cours, ce protocole lui permet de savoir si vous répondez bien à  l’antihypertenseur qu’il vous a prescrit ou s’il doit le modifier.

✔️ 3 mesures seront prises consécutivement en espaçant les mesures d’une à deux minutes, le matin avant le petit–déjeuner et la prise de médicaments.

✔️ Ces 3 mesures seront à nouveau renouvelées le soir après le repas et avant le coucher, de la même manière que le matin.

✔️ Ces 6 mesures quotidiennes seront répétées 3 jours de suite.

✔️ Au total, 18 mesures doivent être prises.

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Achat direct par le particulier

Suivre sa santé à domicile est devenu facile, pratique et rassurant, avec l'atout indéniable pour les personnes qui ressentent un stress ou une forte émotion face à un médecin, de pouvoir prendre leur tension au calme et à leur rythme afin d'obtenir des données moins fluctuantes et donc plus fiables.

Des patients hypertendus et particulièrement celles victimes de troubles cardiovasculaires (infarctus, AVC…) doivent surveiller leur tension. En cas de symptômes pouvant indiquer une poussée hypertensive tels que de violents maux de tête ou des vertiges par exemple, permet grâce à plusieurs automesures de pouvoir contrôler rapidement leur pression artérielle systolique et diastolique et de pouvoir consulter rapidement si nécessaire.

Ces automesures ne se substituent en aucun cas aux consultations habituelles avec le médecin traitant et cardiologue mais à pour objet de renforcer un meilleur suivi de sa tension artérielle.


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Tensiomètre de bras


A quoi sert un tensiomètre ?

Un tensiomètre, ou sphygmomanomètre est un appareil de mesure médical qui peut être manuel ou automatique, utilisé pour mesurer la pression artérielle.

Les tensiomètres manuels utilisés par les professionnels de santé

Ce sont des tensiomètres médicaux utilisés la plupart du temps par les médecins. Ils sont équipés d’un brassard qui se gonfle manuellement au niveau du bras à l’aide d’une poire, afin de bloquer le passage du sang dans l’artère humérale. Le médecin positionne le stéthoscope sur l’artère et dégonfle progressivement le brassard pour mesurer la pression artérielle dont les chiffres s’affichent sur le manomètre.

Les tensiomètres automatiques/électroniques utilisés par les particuliers

Ils sont utilisés majoritairement chez les particuliers à leur domicile, du fait de leur facilité et confort d’utilisation. Le brassard se gonfle automatiquement en appuyant sur un bouton et des capteurs intégrés mesurent d’une manière rapide et fiable la pression artérielle.

La lecture se fait aisément grâce à une indication des chiffres de la pression artérielle systolique et diastolique.

Certains brassards se positionnent au niveau du poignet, préférés en général par les personnes actives ou qui voyagent et d’autres au niveau du bras.

Vous pouvez retrouver notre gamme en suivant le lien suivant : Tensiomètre de bras / poignet & kit de diagnostic médical.


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Quel tensiomètre choisir ?

A piles ou à batterie ?

La majorité des tensiomètres sont vendus à piles et consomment très peu d'énergie. Autonome, vous pouvez les transporter n'importe où en voyage.

Certains tensiomètre permettent les deux modes : à piles et avec adaptateur pour se brancher sur secteur.  Dans la majorité des cas, le cable n'est pas fourni et reste une charge supplémentaire.

 

En résumé, pourquoi un tensiomètre à domicile ?

C'est un appareil d'automesure préconisé par la Haute Autorité de Santé et les médecins qui permet de mieux prendre en charge et normaliser l 'hypertension et de réduire ainsi les complications d'infactus, d'AVC et toute autre risque majeur. .

Simple d'utilisation, sans l'effet de stress induit par une consultation chez un médecin, la mesure à domicile est reconnue pour apporter une plus grande fiabilité des chiffres lorsque son utilisation est bien respectée. 

Tous ses atouts en font un appareil de diagnostic indispensable à domicile qui permet au patient, en cas de symptômes tels que de violents maux de tête ou des vertiges par exemple, de pouvoir s'assurer si la tension en est la cause et si le patient doit consulter. C'est un moyen simple, peu onéreux et de grande utilité afin de veiller sur son état de santé et éviter des risques majeurs souvent irréversibles.

Le tensiomètre a également une place essentielle lors des téléconsultations qui se sont multipliées en cette année 2020 et 2021 afin que le médecin puisse être informé de ces données tensionnelles indispensables pour établir un diagnostic fiable et objectif.

Cet article vous a plu ?

Alors postez moi un commentaire avec vos questions et remarques afin que je puisse vous répondre personnellement ;)

À tout de suite,


Hypoxie : Définition, symptôme et traitement par Osiade.

Karine FAY

https://www.osiade.fr/


1 commentaire
  • Merci pour toutes ces informations !

    Christine le

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